Généralement, la psychologie du développement est apparue comme un domaine d’étude dont l’objectif principal était d’expliquer et de décrire de façon scientifique les changements qui se présentent dans l’évolution du comportement durant la vie d’une personne, de la conception à la naissance et à la fin de la vie. Cependant, la psychologie du développement analyse l’évolution des comportements et des processus, ainsi que leur involution. Cette vision correspond particulièrement aux études développementales appliquées tout au long de la vie.
Psychologie du développement : Définition
La psychologie du développement fait partie de la psychologie. L’objectif est de comprendre, d’un côté, comment l’être humain s’améliore et, d’autre côté, pourquoi il se développe : il s’agit ici de savoir comment et pourquoi les performances, les comportements, les processus mentaux et les capacités changent (développement ou perte) tout au long de sa vie. En effet, cette discipline couvre tous les aspects de l’amélioration psychologique (linguistique, cognitif, sociaux et affectifs) et tous les âges d’amélioration humaine, du développement prénatal jusqu’à la mort.
Dans l’étude de la progression typique, la psychologie du développement est en liaison également avec le développement atypique, quand des anomalies, des déficits et des dysfonctionnements contestent les trajectoires développementales. La recherche concernant les populations atypiques permet d’améliorer et de mieux saisir les dysfonctionnements examinés en cas de retard de croissance, ainsi que de révéler un développement typique quand tout se passe bien. Ainsi, l’ensemble de connaissances permet un échange durable et fructueux entre la pratique et la recherche.
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Histoire de la psychologie du développement
En termes d’histoire, la psychologie génétique remonte à 1880 et a pris source dans les travaux de Baldwin.
En effet, la psychologie de l’enfant a joué un rôle important dans les travaux des salles américaines au début du XXe siècle. Ainsi, la psychologie du développement n’était pas pertinente pour l’ensemble de la vie jusqu’aux années 1970, lorsqu’on a pris en compte des changements qualitatifs et quantitatifs durant toute la vie. Scientifiquement, la psychologie du développement est associée à l’environnement scientifique et social de l’époque. Elle provient notamment de trois changements : domaine historique, domaine philosophique et évolution de l’espèce.
La psychologie du développement est donc la croissance de la démarche au cours du temps. C’est à la fin du XIXème siècle qu’elle est ainsi appelée « psychologie génétique », expliquant l’origine exacte du développement, ainsi que la genèse d’attitude des adultes par l’étude du développement. C’est pourquoi l’enfant est considéré comme un moyen spécifique pour saisir l’adulte, mais pas de discerner lui-même.
Psychologie du développement : Ses caractéristiques
Du concept général, la psychologie du développement est une étude de tous les processus de transformation pouvant affecter sur un organisme ou une institution humaine : hôpitaux, catégories sociales, écoles, universités, etc.
Le développement, associé à l’idée de finalité et de continuité qui existe chez un individu ou un agent social, est plus proche de l’idée d’évolution (d’espèce), puis on élabore une comparaison entre ontogenèse (évolution de l’homme) et phylogenèse (évolution des espèces). Il s’étend sur toute une vie (durée de vie ou life span) de l’œuf fécondé jusqu’à la mort.
En outre, la psychologie du développement comprend de nombreux sous-domaines tels que la psychologie du développement en relation avec les enfants, la psychogérontologie (développement des personnes âgées). Elle était autrefois connue sous le nom de psychologie génétique (en fondement à la genèse), mais le terme a été progressivement abandonné en raison de certains effets, entre autres, dont le risque de confusion avec la recherche génomique, les travaux de Piaget, etc.
Quelles sont les différentes méthodes de la psychologie du développement ?
La psychologie du développement se définit comme étant une approche scientifique divergente, dont les méthodes optées sont impérativement très différentes. En réalité, l’étude de l’être humain doit suivre des codes d’éthique et de déontologie.
Méthode expérimentale : la psychologie du développement adopte les démarches de la psychologie expérimentale (usage artificiel de variables dans un laboratoire ou dans le cadre d’un intervenant), la psychologie différentielle (assimilation de groupes) et la psychométrie (épreuves standardisées de grandes populations pour évaluer les niveaux en fonction de la population de référence). En effet, les méthodes expérimentales appliquent généralement des méthodes quantitatives collectant des données numériques, mais ne sont pas systématiques.
Méthode non expérimentale : la psychologie du développement fait aussi un usage intensif de démarches de recherche non expérimentales. Cependant, les études de cas permettent d’apporter une étude approfondie d’un individu. Elles ne permettent pas la généralisation à d’autres personnes. Elles peuvent décrire de façon détaillée la complexité des individus, se rapprochant notamment des cas cliniques que les praticiens (psychanalystes, psychologues cliniciens, psychiatres, psychothérapeutes) rencontrent dans leur pratique quotidienne.
Collecte de données : afin de pouvoir étudier le développement, trois méthodes de recherche sont spécifiquement optées : les études longitudinales, les études transversales et les études séquentielles. Par ailleurs, on y implique aussi la méthode quasi-longitudinale (dont la combinaison longitudinale et transversale).